Après notre pause à Sayaboury où les touristes que l'on croise dans la rue se compte sur les doigts de la main, nous changeons de cap pour Vang Vieng. 
Départ en bus de Sayaboury aux alentours de 15h pour arriver à Vang Vieng … à 3h du matin ce qui entre nous n'était pas du tout prévu comme ça. Heureusement pour nous, nous avions réservé notre guest. Petite blague en passant le seul tuk tuk qui nous attend à cette heure tardive nous fait payer la course environ 5 euros, nous fait faire le tour de la ville pour justifier ce prix exorbitant et surprise le lendemain, notre guest n'était en fait qu'à environ 500m de la descente du bus…
 
Nous avions comme beaucoup des aprioris sur Vang Vieng, la ville des fêtards ou tout est permis et nous n'aurons pas été déçu. Malgré la fin de la haute saison, la vie nocturne reste plutôt animée laissant place à des scènes assez improbables ici et là. 
 
Nous nous accordons une première journée pour découvrir la ville en attendant les copains qui arrivent le lendemain. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Très vite, nous apercevons des jeunes, allongés sur des canapés dans les bars en train de regarder Friends avec des yeux plus ou moins ouverts. Scène un peu étrange qui nous aura tout de même bien fait rire car on se croirait presque face à des zombies.
 
Après avoir retrouvé nos Bretons le lendemain, nous voila partis avec un bon programme. Location de scooter (semi automatique, pas la joie mais pas le choix) et départ pour la boucle qui nous fera traverser de jolis petits villages, admirer les montagnes et la verdure qui entoure la ville, croiser des écoliers à vélo et nous mènera au Blue Lagoon. En sommes 40 km de découverte, avec un petit peu de pluie sur la route, beaucoup de pistes mais un vrai moment de plaisir.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Arrivé au blue lagoon, je dois l'avouer j'ai été un peu déçue, je pensais que le lieu était perdu en pleine nature mais malgré la montagne et la forêt toute proche, le parking juste à côté gâchait un peu la belle image. 
La déception passée nous voila installés sur les tables de l'autre côté du pont (passage payant). L'eau est effectivement bien bleu mais froide et le cadre est sympathique. Nous aurons pu profiter du lieu entre deux débarquements de touristes ce qui n'est pas négligeable. 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Après avoir testé des sauts depuis la liane (corde accrochée à une branche) et depuis les différentes branches aménagées en plongeoir (pour les garçons la plus haute aussi), nous voila reparti vers le guest. Le plan : mettre des vêtements secs pour partir à la recherche du Café de Paris, restaurant français faisant des rillettes et autres petits plats bien de chez nous, mais pas de chance, après avoir tourné un petit bout de temps nous apprenons que le restaurant est fermé pour 2 mois, la poisse!
Du coup pour rattraper l'ascenceur émotionnel, nous partons à la recherche de la Ferme Oragnic de Vang Vieng qui fait du fromage de chèvre maison (très bon) et par la même occasion nous découvrons le lieux de départ du tubing prévu pour le lendemain. 
Après une soirée arrosée mais pas trop, semi couvre feu (fermeture avant minuit) et jungle party oblige, nous découvrons que Vang Vieng n'est pas aussi trash qu'on peut le dire, peut être à cause de la basse saison.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le lendemain, le programme était simple, grasse matinée, déj et tubing. Mais malheureusement, un imprévu de dernière minute nous en aura empêché. 
Une grosse averse s'est abattue assez violemment sur la ville pendant 3h au moins, du coup il était trop tard pour louer les bouées. Pour ne pas perdre notre journée, nous partons pour une ballade de 2 bonnes heures de l'autre côté de la rivière entre les rizières, la forêt, et le pied des montagnes qui font face à la ville. Le paysage était splendide, et nous n'en avions pas la moindre idée. 
Merci la pluie!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Avec regret nous n'aurons pas découvert le tubing de Vang Vieng, l'attraction principale, mais oui il est possible d'y séjourner et de découvrir la ville et ses alentours sans passer par ses clichés.

Un commentaire sur “Tubing or not tubing”

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